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AF (Auto-Focus) : dispositif de MaP automatique.

APOCHROMATIQUE : objectif utilisant une ou plusieurs lentilles à faible dispersion, pour lutter contre l'aberration chromatique.

APS (Advanced Photo System) : format de film introduit en 1996, destiné à concurrencer le 24x36. Plus petit que ce dernier, il propose le multi-formats par recadrage : APS-H (plein format : 30,2 x 16,7mm), APS-C (recadrage 25,1 x 16,7mm, homothétique au 24x36) et APS-P (recadrage panoramique 30,2 x 9,5mm). Ce format a connu un succès commercial mitigé.

AUTOMATIQUE PRIORITE OUVERTURE (mode) : mode d'exposition dans lequel l'utilisateur choisit l'ouverture. Le TdP est déterminé automatiquement par l'appareil. Souvent identifié par l'acronyme "A" ou "Av".

AUTOMATIQUE PRIORITE TdP (mode) : mode d'exposition dans lequel l'utilisateur choisit le TdP. L'ouverture est déterminée automatiquement par l'appareil. Souvent identifié par l'acronyme "S" ou "Tv".

B (POSE) : temps de pose pour lequel l'obturateur reste ouvert tant que le déclencheur de l'appareil est actionné.

BACK FOCUS : défaut de MaP, qui se fait en arrière du sujet.

BOKEH : terme d'origine japonaise qui caractérise l'esthétique du flou généré par un objectif quand il est utilisé dans des conditions où il délivrera une PdC réduite.

BRACKETING : automatisme présent sur certains appareils permettant de réaliser des séquences de photos avec exposition différenciée (par exemple trois vues à -1 IL, 0 et +1 IL).

CAPTEUR(S) AF : il(s) permet(tent) au système de faire l'analyse du point par détection de phase. Une partie du flux lumineux traversant l'objectif est renvoyé par le miroir secondaire (situé derrière le miroir principal) vers le(s) capteur(s) AF, situé(s) généralement à la base de la chambre reflex.

CERCLE DE CONFUSION (CdC) : diamètre maximal de la tache "floue" qui sera considérée comme nette pour le calcul de la PdC (et de l'hyperfocale). Par exemple, CdC = 0,03mm en 24x36 argentique.

CHROMATIQUE (aberration) : défaut optique lié à l'hétérogénéité de la transmission dans l'objectif des différentes longueurs d'onde composant la lumière, produisant une dégradation de la qualité optique (irisations colorées sur les contours).

COLLIMATEUR AF : matérialise sur le verre de visée l'endroit où se fait la MaP sur les reflex AF.

CONVERTISSEUR (de focale) : groupe optique divergent monté entre le boitier et l'objectif. La focale de l'objectif de base est multipliée par le coefficient du convertisseur (x1,4, x1,7, x2, etc). Le convertisseur occasionne une perte de luminosité (un IL pour le x1,4, deux IL pour le x2).

DEUXIÈME RIDEAU (SYNCHRO) : le flash est déclenché juste avant la fermeture du second rideau de l'obturateur (REAR en anglais). Permet par exemple d'avoir la trainée des phares derrière une voiture au lieu de devant en synchro "normale".

DIAPHRAGME : dispositif mécanique permettant de moduler la quantité de lumière traversant l'objectif et de régler l'ouverture.

DIFFRACTION : phénomène lié à la nature ondulatoire de la lumière qui provoque une chute des performances optiques quand l'objectif est très diaphragmé.

DISTORSION : défaut optique qui transforme les lignes droites en lignes incurvées.

DOUBLEUR (de focale) : groupe optique divergent monté entre le boitier et l'objectif. La focale est équivalente à deux fois la focale de l'objectif de base. Le doubleur occasionne une perte de deux IL (le doubleur est un convertisseur x2).

ÉVALUATIVE (mesure) : mesure de la lumière "intelligente" fondée sur une segmentation en plusieurs zones de la cellule. L'évaluation de l'exposition est effectuée à l'aide d'algorithmes analysant les différences de luminosités entre les différentes zones en s'appuyant sur des cas types stockés dans la mémoire de l'appareil. Sur certains appareils, la couleur est également prise en compte pour le calcul de l'exposition, par exemple sur les dernières versions de la mesure évaluative Nikon (Matricielle).

FILÉ : technique de PdV consistant à suivre dans le viseur un sujet en mouvement pour obtenir un sujet (plus ou moins) "net" sur un fond flou (filé).

FILL-IN : technique de PdV consistant à utiliser le flash en plein jour pour "déboucher" les ombres, par exemple pour un sujet en contre-jour. L'appareil est généralement réglé pour la lumière du fond et l'éclair d'appoint ajusté (légère sous-exposition) pour préserver un effet naturel et garder l'ambiance.

FLARE : lumière parasite ayant pour effet de diminuer le contraste général de l'image, lumière provenant des réflexions (sur les surfaces des lentilles, le barillet, la chambre noire, etc...) ou de la diffusion (par les poussières déposées sur les lentilles, les micro-rayures, etc...).

FRONT FOCUS : défaut de MaP, qui se fait en avant du sujet.

GRAND-ANGLE : objectif de focale inférieure à la focale "normale" (standard).

GRANDISSEMENT (rapport de) : définit le rapport entre la taille réelle du sujet et celle de celui-ci sur l'imageur (capteur ou pellicule). Au rapport 1:1 ("taille réelle"), par exemple, un sujet de dimension 8x12mm aura une taille de 8x12mm sur l'imageur. Au rapport 1:2, il aura une taille de 4X6mm. Au rapport 2:1, il aura une taille de 16x24mm. Etc.

GRIS 18% : plage de gris réfléchissant 18% de la lumière reçue. Ce coefficient de réflexion correspond statistiquement à la moyenne de réflexion des sujets photographiés. Les cellules présentes dans les appareils sont calées sur ce coefficient de réflexion de 18%.

HIGHKEY : concerne des photographies dont la tonalité générale se situe dans les "valeurs claires".

HYPERFOCALE (DISTANCE) : distance de MaP pour laquelle la PdC sera maximale. La distance hyperfocale est la distance pour laquelle la PdC s'étendra de l'infini à la moitié de la distance hyperfocale. Par exemple, si la distance est réglée sur 5m sur un 35mm fermé à f/8 (format 24x36 argentique), la PdC s'étendra de l'infini à 2,5m.

IL (Ev) (Indice de Lumination/Exposure value) : Un Indice de Lumination (IL) ou Exposure Value (EV, en anglais) c'est une famille de couples vitesses-diaphragmes qui donnent tous la même lumination sur le récepteur (c'est à dire qui auront le même effet sur son exposition).
On prend comme référence pour IL0 le diaphragme f/1 et le temps de pose de 1 seconde.
Par exemple IL2 correspond aux couples : f/1 et 1/4s ou f/1,4 et 1/2s ou f/5,6 et 8s, etc.
La définition mathématique est :
IL = log de base 2 de ( N^2 / t )
où N représente le nombre d'ouverture et t l'exposition en secondes.

INCIDENTE (mesure) : généralement présente sur les cellules à main, elle consiste à mesurer la lumière qui éclaire le sujet (et non plus la lumière réfléchie par celui-ci, ce qui permet de s'affranchir du coefficient de réflexion du sujet). Cette méthode de mesure permet donc d'obtenir directement les tonalités correctes de la scène photographiée.

LENTE (SYNCHRO) : technique de PdV consistant à photographier au flash en vitesse lente. En ambiance sombre, permet d'harmoniser l'exposition du sujet par rapport au fond (qui n'est plus forcément noir) ou d'obtenir une superposition d'une image nette et d'un bougé sur le sujet si celui-ci est en mouvement.

LOWKEY : concerne des photographies dont la tonalité générale se situe dans les "valeurs sombres".

MACRO(PHOTOGRAPHIE) : défini le domaine des prises de vue effectuées aux rapports de grandissement égaux ou supérieurs à 1:1. Pour les non puristes, on peut associer au domaine de la macro les rapports de grandissement égaux à 1:2 ou avoisinants.

MANUEL (mode) : mode d'exposition dans lequel l'utilisateur choisit l'ouverture et le TdP, en suivant (ou pas) les indications de la cellule de l'appareil. Souvent identifié par l'acronyme "M".

MISE AU POINT (MaP) : action consistant à régler la distance pour ajuster la netteté de l'image. Elle peut-être effectuée manuellement à l'aide de la bague de MaP généralement située sur l'objectif, ou automatiquement (AF).

MODE D'EXPOSITION : défini la façon dont sont gérés l'ouverture et le TdP.

NG (Nombre guide) : nombre définissant la puissance d'un flash. NG = distance x ouverture. Par exemple, avec un flash de NG = 32, il faudra fermer à f/8 pour exposer correctement au flash un sujet situé à 4m.

OBTURATEUR : dispositif mécanique permettant d'ajuster la quantité de lumière atteignant le capteur (ou la pellicule) en jouant sur le TdP.

OUVERTURE : valeur réglée sur l'objectif qui permet de modifier la quantité de lumière qui le traverse grâce au mécanisme du diaphragme. La valeur de l'ouverture est déterminée, grosso modo, en fonction du diamètre de la lentille frontale et de la focale. Par exemple, une lentille de 25mm sur un objectif de focale 50mm donne une ouverture de 25/50 = 1/2 (1:2). La quantité de lumière double à chaque fois que le chiffre d'ouverture est multiplié par racine de 2 (soit 1,4) puisqu'il s'agit d'une surface. D'où la progression normalisée 1, 1.4, 2, 2.8, 4, 5.6, 8, 11, 16, 22...

OVF (Optical ViewFinder) : Viseur optique. La visée peut être de type "directe" (viseur de type "Galilée", associé ou pas à un télémètre pour connaitre la distance) ou "reflex" (avec miroir et sans prisme = image non redressée droite/gauche, avec miroir et prisme = image complètement redressée).

PENTAPRISME (ou prisme) : bloc de verre (éventuellement en matière synthétique) dont certaines faces ont un revêtement réfléchissant. C'est un élément de la visée optique avec le miroir et l'oculaire. Le rôle du pentaprisme est de donner une image vue dans l'oculaire parfaitement redressée. Sans pentaprisme l'image dans l'oculaire serait inversée gauche-droite. Le pentaprisme peut être remplacé par un pentamiroir qui joue le même rôle. Ce dernier est formé de miroirs (lames de verre réfléchissantes) ou constitué d'une pièce en plastique moulé. L'avantage du pentamiroir est la légèreté mais par contre il demande un ajustement précis des miroirs, éventuellement.

PIQUÉ : sensation de netteté d'une image, provoquée à la fois par la définition et le micro-contraste.

POLARISANT (FILTRE) : filtre monté devant l'objectif qui atténue la transmission de la lumière polarisée. Ses effets principaux sont le renforcement du ciel bleu et l'élimination des reflets (sauf sur les surfaces métalliques). Le filtre polarisant fait perdre environ deux IL.

PONDÉRATION : définit la façon dont est effectuée la mesure de la lumière sur les appareils photos (répartition de la zone active de la mesure par rapport à la totalité de l'image). Elle peut être "centrale", pondérée "centre bas" pour minimiser l'importance du ciel, ou "intégrale" en l'absence de pondération : dans ce cas, la mesure est effectuée sur l'ensemble du cadre.

PROFONDEUR DE CHAMP (PdC) : zone dans laquelle les objets photographiés seront considérés comme nets.

PROGRAMME (mode) : mode d'exposition dans lequel l'appareil gère automatiquement l'ouverture et le TdP suivant une courbe pré-programmée. Souvent identifié par l'acronyme "P".

RÉFLÉCHIE (mesure) : mesure la lumière réfléchie par le sujet photographié (les cellules intégrées des appareils fonctionnent suivant ce principe). Calée sur le "gris 18%", elle nécessite une correction lorsque le coefficient de réflexion du sujet s'écarte de 18% (corriger en sur-exposition pour un sujet clair et en sous-exposition pour un sujet sombre). Les mesures évaluatives permettent la plupart du temps de s'affranchir de ces corrections car elles "reconnaissent" le sujet photographié.

REFLEX : type d'appareil pour lequel la visée (optique) est effectuée à travers l'objectif.

SENSIBILITÉ : définit la quantité de lumière que doit recevoir la pellicule pour être correctement exposée. Exprimée en ISO (en ASA/DIN pour les anciennes normes), elle s'étend couramment de 25 à 3200 ISO pour les films.

SLR (Single Lens Reflex) : appareil reflex mono-objectif.

SOUS-EXPOSITION : opération qui consiste à exposer une photo en deçà de la quantité de lumière théoriquement juste. La sous-exposition est souvent employée pour rendre correctement les tonalités sombres qui faussent la mesure de la cellule calée sur un gris à 18%. Pour sous-exposer, il faut entrer une valeur négative dans le correcteur d'exposition, par exemple.

SPOT (mesure) : mesure de la lumière effectuée sur une zone réduite, généralement au centre de l'image.

STABILISATION : dispositif destiné à réduire les flous occasionnés par les mouvements du photographe lors de la prise de vue. Peut être intégré à l'objectif ou au boitier.

STANDARD : objectif dont la focale est proche de la diagonale du format. En 24x36, la diagonale est de 43mm. Le 50mm a été choisi il y a de nombreuses années à cause de sa formule optique simple donc peu coûteuse.

SUREXPOSITION : opération qui consiste à exposer une photo au-delà de la quantité de lumière théoriquement juste. La surexposition est souvent employée pour rendre correctement les tonalités claires (neige, etc) qui faussent la mesure de la cellule calée sur un gris à 18%. Pour surexposer, il faut entrer une valeur positive dans le correcteur d'exposition, par exemple.

SYNCHRO FLASH (vitesse de) : TdP le plus bref pour lequel l'émulsion (ou le capteur) est découverte entièrement, ce qui permet l'exposition correcte de l'image au flash. Sur les reflex à obturateur plan focal, elle est souvent comprise entre 1/60s et 1/250s. Les objectifs à obturateur central sont généralement synchronisés à toutes les vitesses.

SYNCHRO FP : mode de synchronisation du flash disponible sur les reflex modernes qui permet d'utiliser toutes les vitesses d'obturation, contrairement à la synchro flash "classique". Le principe général est le découpage de l'éclair du flash pour le faire durer pendant toute le durée de l'obturation. Le rendement de l'obturateur fait que le NG diminue au fur et à mesure que le TdP devient bref.

TÉLÉMETRIQUE : type d'appareil pour lequel la visée est effectuée à travers un viseur clair et dont la MaP est réalisée à l'aide d'un télémètre, généralement couplé à l'objectif.

TÉLÉ-OBJECTIF : formule optique utilisée dans certains objectifs "longue focale". Souvent, le terme est employé (abusivement) comme synonyme pour "longue focale".

TEMPS DE POSE (TdP) : durée pendant laquelle la pellicule ou le capteur sera exposé à la lumière par l'intermédiaire de l'obturateur de l'appareil. Aussi appelé "vitesse d'oburation".

TESTEUR DE PdC (TPC) : dispositif mécanique présent sur certains reflex permettant de fermer le diaphragme de l'objectif à la valeur pré-sélectionnée. La visée ne se fait plus dans ce cas à pleine ouverture, mais à celle qui sera utilisée pour la photo. Le but est de prévisualiser la profondeur de champ et le rendu des flous. Bien sûr, la visée s'obscursit d'autant plus que le diaphragme est fermé.

TTL (Through The Lens) : indique que la mesure de la lumière est effectuée à travers l'objectif. La pondération de la cellule sera toujours identique par rapport au champ cadré, du GA au télé-objectif. Autre avantage : il n'y a pas de facteur de compensation à prendre en compte en cas d'utilisation de filtre monté sur l'objectif.

ULTRASONIQUE (moteur) : moteur à ultrasons intégré dans certains objectifs pour effectuer la mise au point automatique (AF).

VERRE DE VISÉE : verre organique dépoli permettant de viser et de faire la MaP sur les appareils reflex. Il comprend des aides à la MaP sur les reflex à MaP manuelle (stigmomètre et microprismes). Dans certains cas, il dispose d'un quadrillage. Sur les reflex AF, il matérialise l'emplacement des collimateurs AF.

VIGNETAGE : défaut optique se traduisant par un éclairement plus faible des bords de l'image par rapport au centre. Se produit aux ouvertures les plus grandes et s'atténue au fur et à mesure qu'on ferme le diaphragme.

ZOOM : objectif à focale variable.

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AA (FILTRE) (Anti-Aliasing/passe-bas) : filtre disposé devant le capteur pour respecter Shannon (éviter le moiré).

ACCENTUATION : renforcement par logiciel de l'effet de bord pour augmenter la sensation de netteté (piqué) d'une image.

ADOBE RVB : espace colorimétrique, le plus étendu parmi ceux disponibles sur les reflex numériques.

A DROITE (exposer) : méthode consistant à adapter son exposition à l'aide de la vitesse, l'ouverture et la sensibilité ISO, de manière à ce que la zone la plus exposée de l'image soit à la limite de la saturation (presque "cramée"). L'histogramme affiché sur l'écran du boitier est alors d'une grande aide. Cette technique vise à optimiser l'utilisation de la dynamique du capteur et ainsi à minimiser le bruit tout en évitant d'avoir des zones cramées et sans détail. Cependant elle nécessite un travail de post-traitement et n'est donc utile que si on travaille en RAW.

APN (Appareil Photo Numérique) : abréviation souvent utilisée pour désigner les appareils numériques de la catégorie "compacts".

APS-C : dénomination issue du format argentique pour désigner les appareils numériques disposant d'un capteur 16x24mm (ou un peu plus petit).

ARTEFACT : pixel parasite ayant une valeur erronée. Les artefacts peuvent apparaitre lors du traitement numérique d'une photo (accentuation, etc).

ATTRIBUER (un profil) : opération consistant à afficher une image à l'écran avec un profil différent de celui qu'elle contient. Les couleurs affichées à l'écran vont changer, mais les données du fichier ne seront pas modifiées.

BALANCE DES BLANCS (BdB) : permet de régler la température de couleur pour procurer des couleurs naturelles en fonction de l'illuminant (soleil, tungstène, flash, etc). WB (White Balance) en anglais.

BAYER (matrice de) : organisation de la plupart des capteurs numériques. Chaque photosite représente un pixel et est filtré pour capturer une couleur primaire (soit rouge, soit vert, soit bleu). Les autres couleurs sont déterminées par interpolation des couleurs capturées par les photosites avoisinants. L'opération consistant à retrouver l'ensemble des couleurs s'appelle le dématriçage. Un capteur "Bayer" comporte 50% de photosites verts, 25% de photosites rouges et 25% de photosites bleus.

BIT (BInary digiT) : élément binaire, valeur "0" ou "1".

BLOOMING : phénomène intervenant quelquefois en cas de très forte luminosité (soleil dans le champ...), lié à l'éblouissement des photosites. Provoque un effet de halo.

BRUIT : erreur dans l'image numérisée par rapport à l'image créée par l'optique sur le capteur. Le bruit peut prendre de nombreuses formes (impression de grain, banding...) et avoir plusieurs origines (bruit thermique, bruit créé par l'électronique du capteur, bruit photonique ou intrinsèque à la lumière elle-même). On le compare parfois au grain de l'argentique, et d'une manière général il augmente quand on diminue l'exposition d'une photo à la prise de vue (et notamment en augmentant la sensibilité ISO).

BUFFER : espace mémoire "tampon" (RAM) dans lequel le boitier enregistre les images avant leur transfert dans la carte mémoire (Flash). Permet, grâce à la rapidité de la RAM, des cadences rafales rapides. Une fois le buffer saturé, la boitier ralenti à cause de l'écriture en flash beaucoup plus lente.

CAPTEUR (photo) : dispositif électronique équipant les appareils photo numériques, muni d'une surface photosensible sur laquelle l'image vient se projeter de la même manière que sur un film dans un appareil argentique. Le capteur est constitué de plusieurs millions de photosites (pixels) permettant, par effet photoélectrique, de transformer la lumière en un signal électrique qui, une fois amplifié et numérisé devient un fichier image numérique. C'est ce fichier qui est ensuite enregistré sur la carte mémoire. Les images ne sont donc pas stockées sur le capteur comme elles l'étaient sur la pellicule. Il existe différents types de capteurs photo (CCD, CMOS, FOVEON, ...) mais ils sont fondés sur le même principe (effet photoélectrique).

CCD (capteur) : technologie de capteur aujourd'hui supplantée par le CMOS (sauf pour les applications haut de gamme comme le MF), principalement pour des raisons de coût.

CF (Compact Flash) : format de carte mémoire, un des plus anciens et le standard (pour l'instant) des reflex "pros".

CHROMINANCE (bruit de) : se traduit par la présence d'artefacts colorés dans l'image.

CMJN (Cyan/Magenta/Jaune/Noir) : format de codage des couleurs utilisé en imprimerie (quadrichromie). Le cyan, le magenta et le jaune sont les trois couleurs primaires de la synthèse soustractive. Le noir est ajouté aux trois couleurs primaires car le mélange de celles-ci e permet pas d'obtenir de vrais noirs.

CMOS (capteur) : technologie de capteur majoritairement employée aujourd'hui sur les APN, grâce à des coûts moindres dûs à des filières de fabrication communes avec celles des autres composants électroniques.

COMPRESSION : opération consistant à réduire le poids d'un fichier image. "Sans perte", l'opération est effectuée à l'aide d'algorithmes éliminant les redondances de données. "Avec pertes", l'image subit une dégradation (non réversible) plus ou moins significative.

CONVERTIR (en profil) : opération consistant à changer le profil colorimétrique d'une image (par exemple de Adobe RVB à sRVB pour une parution sur le WEB). Les données contenues dans le fichier seront modifiées, mais pas le rendu à l'écran. Des nuances peuvent être perdues si on passe à un profil moins étendu que celui d'origine.

COURBE (outil) : présent dans la plupart des logiciels de traitement d'image, l'outil "courbe" permet de modifier d'une façon non linéaire le rendu (luminosité/contraste) d'une image, en positionnant un ou plusieurs points d'inflexion sur la courbe. Une courbe en "S" permet par exemple de renforcer le contraste des tonalités moyennes d'une image. Cet outil est plus puissant que l'outil "niveaux", mais il est moins intuitif à utiliser...

CROP : portion d'image. Un crop 100% permet d'afficher un pixel d'une image par un pixel à l'écran, pour pouvoir juger de la qualité intrinsèque de cette image. Crop désigne également le recadrage intégré disponible sur certains boitiers (Nikon D2x).

DÉFINITION : nombre de pixels ou de photosites d'une image numérique ou d'un capteur. Par exemple un capteur peut avoir une définition de 9 Mpixels, et une image sur flickr une définition de 500×333=166500 pixels.

DÉRAWTISATION : opération qui consiste à traduire un fichier de son format RAW propriétaire en un format lisible par d'autres applications. Cette opération peut inclure des corrections diverses sur l'image (exposition, etc).

DPI (dot per inch) : en français, "points par pouce". Un pouce est égal à 2,54cm. Définit la résolution d'une image en fonction d'un format de sortie. Par exemple, un fichier 3000x2000 pixels donnera un tirage de 30x20cm à 254 dpi (100 points par cm).

EPREUVE (format d') : opération consistant avant impression à attribuer le profil de destination à l'image, pour visualiser les couleurs "non imprimables" de celle-ci. Les couleurs "non imprimables" sont affichées de sorte à être identifiables à l'écran. Elles seront remplacées lors de l'impression par les couleurs les plus proches disponibles dans l'espace colorimétrique de l'imprimante.

 

ESPACE COLORIMÉTRIQUE : détermine la gamme de couleurs disponible pour la reproduction des couleurs. Exemple : sRVB, Adobe RVB, ProPhoto...

ÉTALONNAGE : opération consistant à obtenir un rendu colorimétrique fidèle sur un périphérique (écran, scanner, imprimante, etc).

EVF (Electronic View Finder) : système de visée électronique remplaçant sur certains appareils (par exemple les bridges ou les SLT) la visée reflex (optique).

EXIF : ensemble de métadonnées, stockées dans l'en-tête du fichier, enregistrant un certain nombre de paramètres liés à la prise de vue (appareil, objectif, TdP, ouverture, mode d'exposition, date, etc).

FIREWIRE (IEEE 1394) : lien de connexion série présent sur certains appareils. Cette liaison est plus rapide que l'USB2.

FIRMWARE (logiciel enfoui) : micro-programme des appareils électroniques (appareils photo, flashes, objectifs...), pouvant être mis à jour par les fabricants (correction de bogues, améliorations, nouvelles fonctionnalités). Dans certains cas, le logiciel mis à jour peut être mis à disposition de l'utilisateur pour qu'il l'installe lui-même sur l'appareil.

FF (Full Frame/Plein Format) : dénomination désignant (à tort ?) les appareils numériques 24x36.

FLASH : technologie de mémoire non-volatile réinscriptible utilisée pour les mémoires de stockage des appareils photos numériques (CF, SD, etc).

FOCALE "ÉQUIVALENTE" : expression impropre techniquement permettant de se représenter le cadrage (l'angle de champ) procuré par un objectif monté sur un format différent du 24x36, en prenant comme référence arbitraire ce dernier. Par exemple, un 50mm a une focale "équivalente" de 75mm lorsqu'il est monté sur un appareil APS-C 16x24mm. Dans cet exemple, il suffit d'appliquer un coefficient multiplicateur x1,5. Il s'agit en fait d'un facteur de "crop"...

FOCUS PEAKING : dispositif d'aide à la MaP manuelle utilisable avec les affichages numériques (EVF ou écran ACL) consistant à indiquer en surbrillance la zone de netteté maximale détectée par l'APN.

FOVEON : type de capteur utilisé dans les reflex Sigma (et compacts Sigma DPx). Chaque pixel capture les vraies couleurs (pas d'interpolation sur les couleurs comme sur le capteur "Bayer") grâce aux trois photosites (R, V, B) associés à chaque pixel. Le fonctionnement est proche, dans le principe général, de celui d'une pellicule couleur.

GAIN (accentuation) : permet de régler (en %) l'intensité de l'augmentation du contraste des zones de transition.

GAMUT (de couleurs) : sous-ensemble de couleurs reproductibles par un périphérique (comme un écran ou une imprimante, par exemple). Il est souvent représenté par un diagramme 3D ou 2D dans un espace colorimétrique de référence.

HDR (High Dynamic Range) : image obtenue par assemblage de plusieurs photos prises avec des expositions différentes dans le but d'obtenir une dynamique étendue.

HISTOGRAMME : graphe permettant de représenter la répartition des niveaux de luminosité dans une image.

ICC (profil) : fichier contenant une table de correspondance destinée à restituer à l'écran un rendu colorimétrique fidèle, en compensant les défauts de la chaine graphique.

INTERPOLATION : opération consistant à créer des pixels intermédiaires lors de l'augmentation du nombre de pixels d'une image. Les valeurs de ces pixels sont élaborées en fonction d'un algorithme (bicubique, etc). Cette opération permet de diminuer l'effet de pixelisation lorsqu'on veut réaliser un grand tirage avec un appareil dont la définition est un peu juste par rapport à la taille de tirage souhaitée (résolution insuffisante).

IPTC : ensemble de métadonnées, stockées dans l'en-tête du fichier, enregistrant un certain nombre de paramètres définis par l'utilisateur et permettant l'exploitation des images (copyright, auteur, mots clés pour aider dans la recherche, etc).

ISO : sensibilité, "variable", de l'appareil photo (exemple de 100 à 6400 iso).

JPEG : format de fichier image le plus courant. L'image est compressée (niveau variable) et est codée sur 8 bits.

LAB (CIE) : modèle de représentation des couleurs. Le paramètre "L" représente la luminance et les paramètres "a" et "b" la chrominance (axes rouge/vert et jaune/bleu respectivement).

LIVE-VIEW : permet de viser avec l'écran arrière (initialement destiné à la visualisation des images et des menus) sur la plupart des reflex récents.

LUMINANCE (bruit de) : écarts aléatoires des niveaux de luminances (niveaux de gris) dans l'image, produisant des points plus foncés ou plus clairs. Le bruit de luminance est souvent plus présent dans la couche bleue de l'image.

MASQUE DE FLOU : filtre utilisé pour effectuer l'accentuation d'une image. C'est la superposition d'une image floutée avec l'image originale qui permet de régler les paramètres de l'accentuation (gain, rayon et seuil).

MOIRÉ : phénomène apparaissant avec des structures fines et répétitives et produisant des artefacts colorés. Le moiré survient quand la fréquence spatiale du motif approche la définition du capteur (repliement de spectre). Le filtre AA permet d'atténuer (voire de supprimer) le moiré en floutant légèrement l'image transmise au capteur par l'objectif.

MEGA-PIXELS (Mpixels) : "unité" de mesure des capteurs des appareils photos numériques. Un méga-pixels = un million de pixels.

MIRRORLESS : nouvelle catégorie d'appareils numériques à objectifs interchangeables dépourvus de visée reflex (optique), donc de miroir, comme les Olympus EP-x ou les Sony NEX.

MODE DE RENDU (rendering intent) : Lors de la conversion d'un espace colorimétrique vers un espace plus petit, le mode de rendu définit la manière dont le moteur de conversion va traiter les couleurs qui ne sont pas comprises dans l'espace de destination. Il existe quatre modes de rendu :

   - Mode colorimétrie absolu : substitue toutes les couleurs hors du gamut cible par les couleurs plus proches appartenant à ce gamut cible. Ce mode ne modifie ni le point blanc ni le point noir du gamut de départ. Si un papier présente un blanc qui est différent du blanc du gamut initial, on va avoir une impression de dominante colorée. En revanche ce mode est le plus respectueux des couleurs puisqu'il ne touche pas aux couleurs qui tenaient dans le gamut cible. A réserver donc pour les simulations d'imprimante (hard-proofing, ou "format d'épreuve") ou pour les reproductions.

   - Mode colorimétique relatif : fait la même chose mais s'autorise à aligner les points blancs des espaces de départ (par exemple sRVB) et d'arrivée (par exemple l'espace de l'imprimante). Plus de problème de dominante donc. Si on coche la case "compensation du point noir". Les points noirs des deux espaces sont alignés par le moteur de conversion. On y gagne souvent encore en fidélité de restitution.

   - Mode perceptif : Alors que les deux modes précédents ne modifient que les couleurs qui ne sont pas comprises pas dans le gamut cible, le mode perceptif déforme l'ensemble du gamut initial pour le faire rentrer dans le gamut cible : toutes les couleurs sont donc modifiées, même celles qui auraient pu ne pas l'être (elle sont le plus souvent légèrement désaturées). Par définition les points blancs et noirs sont alignés, inutile donc de cocher la case "compensation du point noir".

   - Mode saturation : s'attache à préserver la saturation au détriment des teintes. Utilisé essentiellement par les graphistes.


NIVEAUX (outil) : présent dans la plupart des logiciels de traitement d'image, l'outil "niveaux" permet d'agir sur le rendu (luminosité/contraste) d'une image en déplaçant les points noir, gris et blanc à l'aide de l'histogramme. Déplacer le point gris (valeur moyenne de l'histogramme) vers la gauche ou vers la droite va éclaircir ou assombrir la photo sans provoquer d'écrêtage des BL ou des HL, comme ce pourrait être le cas avec l'outil "luminosité". Amener le point blanc vers la droite de l'histogramme va permettre d'obtenir des HL plus vives (moins grisâtres). De la même manière, amener le point noir vers la gauche de l'histogramme va permettre d'obtenir des BL plus denses, plus profondes.

PASSE-HAUT (filtre) : outil présent dans certains logiciels de traitement d'image permettant de n'accentuer que les détails les plus fins d'une image (hautes fréquences spatiales).

PHOTOSITE : élément photosensible constituant le capteur. Un pixel correspond généralement à un photosite (cas du capteur de type "Bayer"), mais pas toujours : pour le capteur "Foveon", il faut trois photosites (un rouge, un vert et un bleu) pour constituer un pixel. Mais chaque pixel capture alors les "vraies" couleurs, sans interpolation.

PIXEL (PICture ELement) : élément "élémentaire" d'une image. Un reflex 6 MPixels (méga-pixels) procure par exemple des images de 3000 x 2000 pixels.

POINT BLANC : représente la zone la plus claire de l'image. Le contrôle de l'intensité du blanc d'une image peut être réalisé en déplaçant son point blanc (réglage des niveaux à l'aide de l'histogramme).

POINT GRIS : représente la moyenne statistique des luminances de l'image. Le contrôle de la luminosité de l'image peut être réalisé en déplaçant son point gris (réglage des niveaux à l'aide de l'histogramme), ce qui n'affecte ni le rendu des hautes lumières ni celui des ombres et ne provoque pas d'écrêtage.

POINT NOIR : représente la zone la plus sombre de l'image. Le contrôle de l'intensité des ombres d'une image peut être réalisé en déplaçant son point noir (réglage des niveaux à l'aide de l'histogramme).

POST-TRAITEMENT : ensemble des opérations réalisées avec un logiciel de traitement d'images consistant à ajuster contraste, luminosité, couleurs, etc d'une photo numérique.

PROPHOTO : espace colorimétrique le plus large disponible actuellement.

QUANTIFICATION : profondeur de couleur d'une image, liée à l'architecture du CAN. Par exemple 8 bits par canal (2^8 = 256 niveaux possibles), 12 bits (2^12 = 4096 niveaux possibles), etc.

RAW : format de fichier contenant les données "brutes" (ou presque) capturées par l'appareil photo. Actuellement il est codé en général sur 12 bits, voire 14 et même 16 bits pour les boîtiers experts/pro. Souvent propriétaire, ce format de fichier nécessite un logiciel spécialisé pour fournir une photo visualisable. Les formats des différentes marques se distinguent par une extension de fichier spécifique, par exemple : .NEF (Nikon), .CR2 (Canon), .DNG (Adobe), etc.

RAYON (accentuation) : permet de définir la largeur de la zone de transition (en pixels) sur laquelle l'augmentation du contraste sera effectuée. Le rayon doit être réglé de sorte que le liseré surlignant les contours, généré par l'accentuation, ne soit pas visible sur l'image finale.

RÉSOLUTION : nombre de points (pour l'impression) ou de pixels (pour l'affichage sur un support numérique) par unité de longueur. La résolution s'exprime souvent en dpi. Elle est le rapport entre la définition d'une image et la taille physique de celle-ci.

RETOUCHE : ensemble des opérations réalisées avec un logiciel de traitement d'images consistant à modifier certains aspects d'une photo numérique (ajout/suppression d'éléments, élimination des poussières, etc).

RVB (Rouge/Vert/Bleu) : format de codage des couleurs. Le Rouge, le Vert et le Bleu sont les trois couleurs primaires de la synthèse additive. L'addition de ces trois couleurs va permettre d'obtenir l'ensemble des couleurs du spectre. Les coordonnées sont souvent exprimées sur 8 bits (de 0 à 255, donc), pour plus de lisibilité. Par exemple 0/87/223 (R=0/V=87/B=223) est le bleu du bandeau "classique" des fenêtres Windows). Le noir est codé 0/0/0 et le blanc 255/255/255. Les trois coordonnées RVB d'un gris sont égales (128/128/128, par exemple).

SEUIL (accentuation) : permet de définir la valeur du contraste des transitions à partir de laquelle le renforcement de celles-ci doit être appliquée. Judicieusement configuré, il va permettre d'accentuer les détails sans faire monter de bruit dans les aplats.

SLT (Single Lens Translucent) : appareil mono objectif se rapprochant du reflex numérique mono-objectif (DSLR), mais dont le miroir semi-transparent est fixe : le capteur peut recevoir en continu l'image délivrée par l'objectif. Le revêtement partiellement réfléchissant du miroir permet de renvoyer une partie de la lumière vers le capteur AF (détection de phase) et les capteurs d'exposition. La visée est électronique (EVF). Technologie pour l'instant l'apanage de Sony avec sa gamme Alpha à deux chiffres.

sRVB : espace colorimétrique, présent sur tous les appareils photos, moins étendu que l'Adobe RVB. Cet espace est considéré comme le plus petit dénominateur commun à tous les périphériques (écrans, internet, etc).

SD (Secure Digital) : format de carte mémoire, standard actuel des APN compacts et des reflex "amateurs".

TEMPÉRATURE DE COULEUR : exprimée en degré Kelvin (K), elle définit la qualité de la lumière en fonction de la distribution spectrale de l'énergie lumineuse. Exemple : 5 500K pour la lumière du jour, 3 200K pour une ampoule incandescente. Se règle sur l'appareil par l'intermédiaire de la BdB.

TIF(F) : format de fichier image, non compressé (ou alors, sur option, d'une façon la plupart du temps non destructrice). Codage sur 8 ou 16 bits.

USB (Universal Serial Bus) : lien série standard de connexion des appareils numériques, à l'ordinateur par exemple. La version v3 est en train de faire son apparition sur les ordinateurs les plus récents.

VIBRANCE : fonctionnalité présente dans certains logiciels de traitement d'image, qui permet d'effectuer une saturation sélective qui commence par les couleurs froides, dans le but d'équilibrer l'ensemble, sans sur-saturer le tout.

 

 

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